Poème
2
Sur des murets , j'ai froid le ciel est un pendue
Nos regards sont froissés la peur est au rencart
La perche est dans le bois je saigne assez souvent
Je croise l'indirect sur les joues du retard
Nous ne sommes pas laids je récite le plan
J'écorche ton erreur sur les planches limpides
Où le suspect est Roi sous la fenêtre libre
Coincé par l'horizon devant des rues stupides
J'écarte le boîtier en le touchant il vibre
Les cerisiers sont morts j'écrase tes caresses
Nos paroles vendues s'effritent le matin
Corrigeant la mention délaissée sur l'adresse
Comme un menton coupé le sang coule en chemin
Je partirais enfin dans la mémoire blanche
Pour discuter souvent avec les arbres morts
Sans raisons ni remords le courage est en planche
Je reste posé là creusant le seul record
Laurent Pasquelin
Le 07 09 2018
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