Eventail.

la 

fable n'a plus

de silence.

MAIS

toi tu saignes puis tu repenses 

que l'outrage est dans le virage

pour amortir l'équivalence

en oubliant le seuil de l'âge

ALORS

les records n'ont plus d'existence

e mouvance dans l'incertain

pour absorber toute ignorance

dans un début loin de la fin

DONC

le passé rejoindra le doute

sur la route glacée la nuit

quelques hommes sur l'autoroute

chantent des refrains sous la pluie.

Laurent Pasquelin2022

 

Evidence d'un jour

un jour vers l'absolue sans joie

la correction se pose là

indication de chaque doigts

comme un souffle en contre bas

l'indifférence est  détendue

vers une fente sans valeur

riposte d'un malentendue

l'apitoiement est loin du cœur

pour l'instant tes bras sons vendues

dans un signal où l'imparfait

se conjugue avec un pendue

imagination d'un carré

même si l'orientation change

face à un mur qui ment un peu

la forte raison est étrange

attention je ferme les yeux.

Laurent Pasquelin

et le vent.

 

(ECRIT EN 2022)

et le vent se retire

sous des glaïeuls profonds

nouveauté du martyr

les larmes sont citron

pourquoi le monde lourd 

brûle dans les bois frêles

est ce que le détour

redevient en coupelle

je n'ose plus survivre

tu plisses dans l'abus

les oiseaux veulent vivre

il te montre son cul.

Laurent Pasquelin

                                                              carré d'as inexistant

sur les chemins de l'avoir

abandonnés surtout la nuit

lorsque tes réflexes s'endorment

l'idéal est un pied reconstruit

face au détail superficiel

les images sont plaisantes le jour

pendant que les repères se fatiguent

avec un moins évalués en résistant à cet orage

devant ton envie désirable

nous ne sommes plus des noctambules

signés devant le cintrage.

                             

Le 08 07 2021

Laurent Pasquelin