Le serpent siffle tard sous le sommeil léger
Les rires sont broyés le matin avant d’être
Parfumés nettoyés pour accomplir leur tâche
Je dessine un carré enfermé dans l’oublie
C’est juste un geste avare où se déroule l’il
Sous les pluriels détruits la figure est enviable
Je connais l’inconscient sur les fenêtres grises
Poursuivie par l’accord de surplomber l’étage
Je ressusciterai lors d’une nuit griffé
Par tant de joie blasé crayonnant l’aventure
Pour suivre l’immédiat au bord d ’une forêt
Je dissimulerai mon trésor personnel
Laurent Pasquelin
Le 16 05 2016
photo@ Alban Henderyckx