mercredi 15 juin 2016

Couronnement

Couronnement

Les vautours sont paresseux
Vers les cimetières complaisants
L'aspect divin est crasseux
Mais jamais reposant

Tous les actes sont dociles
Les orchidées  sont abominables
Le terrain est utile
Dans un état respectable

Je songerai demain
Avec grand plaisir
je ne couperais pas mes deux mains
C'était juste un délire

Il faudra téléphoner
Ce soir ou dans la nuit
Car tel que je le connais
Dimanche il sera détruit

Laurent Pasquelin
Le 15 06 2016

Photo:jack banosky.....

lundi 16 mai 2016

Le serpent siffle


Le serpent siffle tard sous le sommeil léger
Les rires sont broyés le matin avant d’être
Parfumés nettoyés pour accomplir leur tâche
Je dessine un carré enfermé dans l’oublie

C’est juste un geste avare où se déroule l’il
Sous les pluriels détruits la figure est enviable
Je connais l’inconscient sur les fenêtres grises
Poursuivie par l’accord de surplomber l’étage

Je ressusciterai lors d’une nuit griffé
Par tant de joie blasé crayonnant l’aventure
Pour suivre l’immédiat au bord d ’une forêt
Je dissimulerai mon trésor personnel



Laurent Pasquelin
Le 16 05 2016

photo@ Alban Henderyckx

lundi 28 mars 2016

Pourquoi

Nous sommes plusieurs
A vaquer la nuit
Près de la chaleur
Loin du moindre bruit

Le froid est coupant
Hors du voisinage
Glissant puis rampant
Nous restons bien sages

Les petits emprunts
L'horizon perdu
Les départs communs
Ne sont pas vécus

Cinéma fermé
Magasin à clefs
Ambiance charmée
Loin des rues salées

L'avenir bâclé
L'union désarmé
Nous irons chialer
Nos membres cramés

Le 29 03 2016
Laurent Pasquelin


photo:inconnue

Rendez-vous


Tous nos ébats sont frappés
Je frime sur ce banc
Je suis happé
Fier et content

Il fait soleil
Au dessus de la courre
Je nous surveille
Le calme est sourd

Demain durant la nuit
Lorsque je serais vainc
Le mal de l'ennuie
Sera sans lendemain

Le parfum parfait
Où la ligne est blanche
Loin du lit défait
Sera en zone franche

Le 28 03 2016
Laurent Pasquelin


Surmenage

Le couloir est fermé souvent
Je visite l'idéal
Loin de ce couvent
Fatal

Les rendements sont dingues
Je signe en bas
Je n'ai pas de flingue
Je ne t'aime pas

Le désordre est capricieux
La neige s'envole en miette
Je crois au Bon Dieu
Cela m’inquiète

A quoi sert l'écriture
Le chemin est possible
Je ne fais pas de rature
Admissible

Les saignements sont coûteux
Les bords de rivière sont tristes
Nos parfums moyenâgeux
Bonjour l'Artiste.

Le 28 03 2016
Laurent Pasquelin

Photo@ Celia Anahin







lundi 21 mars 2016

Partance

les relations s'ennuient
dans le silence
j"efface la nuit
délivrance

dérapage
mon absence
jeune louve
en errance

tes lèvres suspendues
renaissent
sur mon cœur perdu
faiblesse

les jamais s'envolent
vers des lieux sourds
les dessins s'affolent
griffant les retours

puis lentement je m'endors
sous tes soupirs
je suis le réconfort
de ton délire!

le 14 03 2016
Laurent Pasquelin





vendredi 11 mars 2016

Rapidité 2016 execption , a mettre sur cahier et publier ? JE NE SAIS PAS


Lucarne désaffectée en silence
Je nettoie le carnaval
Mon allure est en abondance
Je suis un type banal
Les horaires sont prêteuses
Je découvre tes larmes
Je te sens malheureuse
Mais je reste sous ton charme
Les cacophonies sont urgentes
Le récital quotidien est clos
Je recule en dilettante
Je ne suis plus alcoolo
Mes retards sont discrets
Je ne parle presque plus
Je suis dans le secret
Déferlante absolue
Je me retourne parfois
Sous la pluie glacée
Je n'aime que toi
Je suis sensé
Le 11 08 2016
Laurent Pasquelin

mardi 26 janvier 2016

Disparaitre, renaitre



le troupeau est fixable sur l'image vive
nos amis sont absents je ne suis pas présent
j'écris sous l’unité les paroles voyantes
nos amours sont blessants l’orage reviendra.

Laurent Pasquelin
le 26 01 2016

Irrationnel

  Où est la défaite Dans cet univers Retour en tempête L'histoire est trop clair La chaumière danse Sur l'image nette Enfin je ...