dimanche 11 novembre 2018

Normalité



Rien sur le départ corrigé
Laissons le soleil partager
La nuit avec son aboiement
Dans les abords du règlement
Dans les silences maudits, morts
Où le rayon se lit très fort.

Je mange dans un ciel peureux
Le secteur est très dangereux
L'amusement est lourd la nuit
Composant le cafard qui fuit
Le serrage est au centre sec
Allez les gars je suis un mec.

Le 11 11 2018
Laurent Pasquelin



vendredi 9 novembre 2018

Difficulté

Sur le signe violent
l'appétit est danger
Il faut rester prudent
Sans vouloir tout changer

Le refrain est caprice
Sur l'instant du ciel gris
L'homme est un sacrifice
Où l'appel est amis

Le rien ne sait plus pondre
La goutte est transpercée
Le manège va fondre
Laissant le plus percé

A partir d'un regard
La poub's est dans l'État
Sur les mentons blafards
En simple petit tas

Les images sont lourdes
Dans un joyeux boxons
Le liquide est en gourde
Soulevant le cal'çon

Le 09 11 2018
Laurent pasquelin



lundi 8 octobre 2018

Pour toi mon amour


J’ouvre la plaie je bave un peu
Mes yeux  cassés sont malheureux
Je reviens là poser le feu
Laissant les draps écrire un peu
Mordre le vent en aquarelle
Libre est le chant en passerelle
Je suis soucieux d’être malade
Loin de tes yeux mon regard brade
Je t’aime tant la nuit le jour
Les grands volcans font demi-tour
Ton cœur me broie tous les matins
J’ai peur sans toi je veux ta main
La liste est là les regards fondent
Je glisse à plat chaque seconde!
Le 09 10 2018
Laurent Pasquelin

jeudi 27 septembre 2018

Souvenir

Le vent disparaît
La lune s’envole
Terrible secret
Je vais à l’école
Les fourmis sont douces
Le passage est frais
Je danse et je pousse
Devant ton portrait
Les poètes mangent
Je suis un fumeur
Tous les coups me changent
Le matin j’ai peur
Un jour j’ai pleuré
Loin de tes bras tristes
Je suis un carré
Pourtant je résiste
Les yeux pleins d’agate
S’enfoncent là bas
J’ai fais des patates
Mais j’ai mes deux bras
Le bruit me dérange
Le bruit est plaisant
Je ne suis pas l’Ange
Mon cœur est grisant
Mon poème est long
Dans un bocal chaud
L’être bancal fond
J’aime bien Renaud
Je voulais mourir
Puis vous êtes nés
Avec mon sourire
Le soleil René
Regarder l’astuce
Dans l’étrangeté
J’ai eu quelques puces
Je l’ai regretté
Dix mille poèmes
Pourquoi pas étrange
Je sais que tu m’aimes
Jamais je dérange
Le 27 09 2018
Laurent Pasquelin

mardi 25 septembre 2018

Ringard

Toujours en précarité
Sur l'ensemble des valeurs
Comme un oreiller hâtée
Recouvert par quelques fleurs
Les journées ne sont pas tristes
Je danse tranquillement
La nuit parfois je résiste
Mais j'ai des médicaments
Le silence étouffe tout
Les montres sont débloquées
La vitesse est un séjour
Plaisantant sans paniquer
Comme un pardon sans chrétien
Les illusions sont partis
Mouvement dissout du bien
Les ringards sont tous petits
Laurent Pasquelin
Le 26 09 2018

En lecture(5)

Soupir effacé au regard lavé
Dans un grand élan sous la pluie glacée
Je meurs le midi l'erreur en pavé
Les crocs sont bien forts souvenir bavé

J'avance sans toi devant la muraille
Pour la retenue transpiration fine
Les chemins speedés paresseux en braille
Sont des géants fiers sans aucune épine

Tous les morts vivants voyagent tranquilles
Nous sommes morts nés coquille perdue
En restant présent dans les rues en ville

Le défilé crie sans peur d'être vue
Courant d'air glacial distance immobile
Détrônant le chant couronnement lue.

Le 25 09 2018
Laurent Pasquelin

lundi 24 septembre 2018

En lecture(4)

Soleil couché par hasard
Dans la mélancolie sage
Je négocie l'œil blafard
Pour enfin métrer nos âges
Je suis en corsage lourd
Dans la profondeur clouée
Défonçant le petit jour
En fermant le sol à clé
Tous les pièges sont actifs
Dans les remerciements creux
Je reste enfin positif
Avec le sommeil heureux
Dans les bars du passé flou
Je marche pointant l'absence
Caressant le foulard doux
Tu m'oublies pour les vacances
Laurent Pasquelin
Le 24 09 2018 

En lecture(3)

Lourd passé dans le quartier gris
j'écume les singes d'un soir Parler dans le bruit est un cris Étouffant creusant le butoir J'aperçois les digues sérieuses Derrière les murs dégueulasses Chouchoutant les rennes pieuses Dégustant les fameuses crasses Pour amarrer dans mon histoire Il faut du sang loin des mains vertes Il faut arrêter de me croire Nous tiendrons nos pas en alertes Je signe sur ton bras cassé  Un réflexe douteux d'envie En laissant l'avenir passer Pour réchauffer la fin de vie Le 24 09 2018 Laurent Pasquelin



vendredi 21 septembre 2018

Dérangement




Courage en nos départs
La nuit est dans la fosse
Courage et ça repart
La nuit le malheur bosse
je bouquine un regard
Sous la pluie comme un gosse
Balayer les caresses
Pour chanter le soir triste
Où le cinéma cesse
Je suis casé en piste
La Poésie est Rose
Je saigne en survivant
Lorsque je me repose
Mes Yeux crient au Suivant
Le 21 09 2018
Laurent Pasquelin

jeudi 6 septembre 2018

Mes Alexandrins(2)

Poème 2

Sur des murets , j'ai froid  le ciel est un pendue

Nos regards sont froissés la peur est au rencart
La perche est dans le bois je saigne assez souvent
Je croise l'indirect sur les joues du retard
Nous ne sommes pas laids je récite le plan

J'écorche ton erreur sur les planches limpides
Où le suspect est Roi sous la fenêtre libre
Coincé par l'horizon devant des rues stupides
J'écarte le boîtier en le touchant il vibre

Les cerisiers sont morts j'écrase tes caresses
Nos paroles vendues s'effritent le matin
Corrigeant la mention délaissée sur l'adresse
Comme un menton coupé le sang coule en chemin

Je partirais enfin dans la mémoire blanche
Pour discuter souvent avec les arbres morts
Sans raisons ni remords le courage est en planche
Je reste  posé là creusant le seul record

Laurent Pasquelin
Le 07 09 2018







lundi 3 septembre 2018

Mes Alexandrins(1)



Le contrôle est dans l'os respiration finie

Joie navrante le soir sous la chapelle neuve
Les rires sont loupés je croise les doigts secs
En juxtaposant l'air sur des sommeils en veuves
Parfumant les regrets dominant les deux mecs

Je résiste souvent à ce chant de prairies
Discutant tard la nuit pour me reposer seul
La fraîcheur est classé devant ce fauteuil gris
Divisant les sections disparition larme à l'œil

Les requins sont mangeurs confirmant le discours
Où les repos farceurs présentent l'incapable
Mes devoirs sont lâchés je patauge en amour
Sous les jupons troués division pardonnable

Je me repose là mes amis sont déçus
Nous n'avions pas changé nos trésors fabriqués
Le cratère est fléché calmement je suis nue
La mort est un enfer c'est assez compliqué

Le 04 03 2018
Laurent Pasquelin









dimanche 26 août 2018

Le résultat


Le résultat

 

(version ,en alexandrins, non rimée)


En douceur loin du non déglinguons l'amitié

Où l'on plaisante en biais les rires sont cassés

Profondeur du matin.la gueule est dans le sac

Succès du voyageur la mer s'éloigne enfin


Je ne reviendrais pas pour mourir dans cet oublie

Nous sommes dépouillés dans cette allée d'inconnue

Je suis sans deuil sans jeux au plumard les yeux clos

Morsure en chemin sec perdant la fleur sur mes joues


Capable de trouver un sens logique au vent

Dominant les idées en un sommeil tranquille

L'air instable en détour, peur vivifiant la mort

Cœur chaud en garde-à-vue la ville est un bien être


Où est ce point final caché par les virgules

Perturbé par les murs faut -il danser la nuit

A présent les mots lents s'endorment en pleurant

Frileuse est notre vie rongée par le présent,


Laurent Pasquelin

Le 23/08/2018


mercredi 1 août 2018

Départ



Camion populaire
Journaliste lourd
Repas en galère
Situation pour

Les freins sont lâchés
Dans un décors triste
Où l'os est perché
Dans un lieu d'artiste

Rire un peu cinglé
Hurlement tardif
Jouissance bâclée
Tournant très actif

Motard du dimanche
Valise perdue
Soupe arrachée franche
A l'instar sans vue

Récupération
Dans un sens tronqué
Hallucination
Chantage truqué

L'oublie dans le ventre
Seul sans artifice
Parfois tu dors entre
Le feu, le factice.

Laurent Pasquelin
Le 01 08 2018

mardi 24 juillet 2018

Humeur


Depuis peu je descend en souvenir
Le regard ébahit sans preuve nette
La démarche endiablée me fait dormir
Grâce au cadran vécue, pincée honnête
La rumeur est sans fin, sous l’œil vainqueur
Tristement dévêtue le corps se noie
Chaque jour dans la vie d'un air moqueur
Devant la frénésie je suis sans toi
L'image est dans l’esprit ,soleil fermé
Déposé sur le toit je suis voyant
L' hommage est dans l'oublie non programmé
Devant le ciel chanceux doux résistant
La parole est chantée chaque matin
Une fleur est posée sans direction
J'écoute patiemment creusant la fin
Dans ce couloir désert nos ambitions,
Le 21 07 2018
Laurent Pasquelin

samedi 21 juillet 2018

Le résultat


Le futal déchiré en velours loin du non
Je plaisante à demi les rires sont cassés
La gueule du matin est dans le sac, profond
Les refrains voyageurs nagent loin sans succès
Je ne reviendrais pas l’allure est dans l’oublie
Le secteur est connu nous sommes dépouillés
Les remords sont sans deuil je suis seul dans mon lit
Le cheminement mord la fleur des joues mouillées
Il faut trouver un sens logiquement capable
De cerner les idées lorsqu’elles dorment tranquilles
Déjouant le détour vivifiant l’air instable
Je suis en garde-à vue le cœur loin de la ville
Où est le point final la virgule douteuse
Contre les murs choqués faut-il danser à mort
Circulant lentement mendiant la peur frileuse
Les mots pleurent, biaisé, à présent je m’endors.
Laurent Pasquelin
Le 26/ 06/2018

dimanche 1 juillet 2018

Le vent

La pluie fracasse l'idéal et l'habitude
La nouveauté n'est rien en ce lieu accablant
Le soleil est paumé dans un appétit rude
Les nuages s'en vont ils ne font pas semblant

Le 02 07 2018
Laurent Pasquelin

Irrationnel

  Où est la défaite Dans cet univers Retour en tempête L'histoire est trop clair La chaumière danse Sur l'image nette Enfin je ...