Soupir effacé au regard lavé
Dans un grand élan sous la pluie glacée
Je meurs le midi l'erreur en pavé
Les crocs sont bien forts souvenir bavé
J'avance sans toi devant la muraille
Pour la retenue transpiration fine
Les chemins speedés paresseux en braille
Sont des géants fiers sans aucune épine
Tous les morts vivants voyagent tranquilles
Nous sommes morts nés coquille perdue
En restant présent dans les rues en ville
Le défilé crie sans peur d'être vue
Courant d'air glacial distance immobile
Détrônant le chant couronnement lue.
Le 25 09 2018
Laurent Pasquelin
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