jeudi 27 septembre 2018

Souvenir

Le vent disparaît
La lune s’envole
Terrible secret
Je vais à l’école
Les fourmis sont douces
Le passage est frais
Je danse et je pousse
Devant ton portrait
Les poètes mangent
Je suis un fumeur
Tous les coups me changent
Le matin j’ai peur
Un jour j’ai pleuré
Loin de tes bras tristes
Je suis un carré
Pourtant je résiste
Les yeux pleins d’agate
S’enfoncent là bas
J’ai fais des patates
Mais j’ai mes deux bras
Le bruit me dérange
Le bruit est plaisant
Je ne suis pas l’Ange
Mon cœur est grisant
Mon poème est long
Dans un bocal chaud
L’être bancal fond
J’aime bien Renaud
Je voulais mourir
Puis vous êtes nés
Avec mon sourire
Le soleil René
Regarder l’astuce
Dans l’étrangeté
J’ai eu quelques puces
Je l’ai regretté
Dix mille poèmes
Pourquoi pas étrange
Je sais que tu m’aimes
Jamais je dérange
Le 27 09 2018
Laurent Pasquelin

mardi 25 septembre 2018

Ringard

Toujours en précarité
Sur l'ensemble des valeurs
Comme un oreiller hâtée
Recouvert par quelques fleurs
Les journées ne sont pas tristes
Je danse tranquillement
La nuit parfois je résiste
Mais j'ai des médicaments
Le silence étouffe tout
Les montres sont débloquées
La vitesse est un séjour
Plaisantant sans paniquer
Comme un pardon sans chrétien
Les illusions sont partis
Mouvement dissout du bien
Les ringards sont tous petits
Laurent Pasquelin
Le 26 09 2018

En lecture(5)

Soupir effacé au regard lavé
Dans un grand élan sous la pluie glacée
Je meurs le midi l'erreur en pavé
Les crocs sont bien forts souvenir bavé

J'avance sans toi devant la muraille
Pour la retenue transpiration fine
Les chemins speedés paresseux en braille
Sont des géants fiers sans aucune épine

Tous les morts vivants voyagent tranquilles
Nous sommes morts nés coquille perdue
En restant présent dans les rues en ville

Le défilé crie sans peur d'être vue
Courant d'air glacial distance immobile
Détrônant le chant couronnement lue.

Le 25 09 2018
Laurent Pasquelin

lundi 24 septembre 2018

En lecture(4)

Soleil couché par hasard
Dans la mélancolie sage
Je négocie l'œil blafard
Pour enfin métrer nos âges
Je suis en corsage lourd
Dans la profondeur clouée
Défonçant le petit jour
En fermant le sol à clé
Tous les pièges sont actifs
Dans les remerciements creux
Je reste enfin positif
Avec le sommeil heureux
Dans les bars du passé flou
Je marche pointant l'absence
Caressant le foulard doux
Tu m'oublies pour les vacances
Laurent Pasquelin
Le 24 09 2018 

En lecture(3)

Lourd passé dans le quartier gris
j'écume les singes d'un soir Parler dans le bruit est un cris Étouffant creusant le butoir J'aperçois les digues sérieuses Derrière les murs dégueulasses Chouchoutant les rennes pieuses Dégustant les fameuses crasses Pour amarrer dans mon histoire Il faut du sang loin des mains vertes Il faut arrêter de me croire Nous tiendrons nos pas en alertes Je signe sur ton bras cassé  Un réflexe douteux d'envie En laissant l'avenir passer Pour réchauffer la fin de vie Le 24 09 2018 Laurent Pasquelin



vendredi 21 septembre 2018

Dérangement




Courage en nos départs
La nuit est dans la fosse
Courage et ça repart
La nuit le malheur bosse
je bouquine un regard
Sous la pluie comme un gosse
Balayer les caresses
Pour chanter le soir triste
Où le cinéma cesse
Je suis casé en piste
La Poésie est Rose
Je saigne en survivant
Lorsque je me repose
Mes Yeux crient au Suivant
Le 21 09 2018
Laurent Pasquelin

jeudi 6 septembre 2018

Mes Alexandrins(2)

Poème 2

Sur des murets , j'ai froid  le ciel est un pendue

Nos regards sont froissés la peur est au rencart
La perche est dans le bois je saigne assez souvent
Je croise l'indirect sur les joues du retard
Nous ne sommes pas laids je récite le plan

J'écorche ton erreur sur les planches limpides
Où le suspect est Roi sous la fenêtre libre
Coincé par l'horizon devant des rues stupides
J'écarte le boîtier en le touchant il vibre

Les cerisiers sont morts j'écrase tes caresses
Nos paroles vendues s'effritent le matin
Corrigeant la mention délaissée sur l'adresse
Comme un menton coupé le sang coule en chemin

Je partirais enfin dans la mémoire blanche
Pour discuter souvent avec les arbres morts
Sans raisons ni remords le courage est en planche
Je reste  posé là creusant le seul record

Laurent Pasquelin
Le 07 09 2018







lundi 3 septembre 2018

Mes Alexandrins(1)



Le contrôle est dans l'os respiration finie

Joie navrante le soir sous la chapelle neuve
Les rires sont loupés je croise les doigts secs
En juxtaposant l'air sur des sommeils en veuves
Parfumant les regrets dominant les deux mecs

Je résiste souvent à ce chant de prairies
Discutant tard la nuit pour me reposer seul
La fraîcheur est classé devant ce fauteuil gris
Divisant les sections disparition larme à l'œil

Les requins sont mangeurs confirmant le discours
Où les repos farceurs présentent l'incapable
Mes devoirs sont lâchés je patauge en amour
Sous les jupons troués division pardonnable

Je me repose là mes amis sont déçus
Nous n'avions pas changé nos trésors fabriqués
Le cratère est fléché calmement je suis nue
La mort est un enfer c'est assez compliqué

Le 04 03 2018
Laurent Pasquelin









Irrationnel

  Où est la défaite Dans cet univers Retour en tempête L'histoire est trop clair La chaumière danse Sur l'image nette Enfin je ...