j'attendrai le vent en soirée
le dépôt enneigé du ciel
ou bien la forte pluie de nuit
chassant la grêle du matin.
les mains posées sur mon front
la réflexion en sommeil sourd
je me souviens de nos propos
nous étions loin de tout silence
j'apprenais les bruits en mesure
dans les repères nous vivions
parfois nos instants s'écaillaient
et les journées passaient ainsi.
Le 03 01 2015
Laurent Pasquelin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire